L’ancien président angolais Jose Eduardo dos Santos est admis dans un hôpital en Espagne, où il est soigné pour une maladie non précisée.
Un communiqué publié vendredi par le bureau du président João Lourenço a indiqué que son prédécesseur était dans un état stable à Barcelone, où il vivait après avoir quitté le siège du pouvoir en 2017.
Le président Lourenço a exprimé sa solidarité avec l’état de M. Dos Santos lors d’un appel téléphonique avec l’ancienne première dame.
« Suite aux informations sur la détérioration de l’état de santé de l’ancien président José Eduardo dos Santos, le président Lourenço a eu aujourd’hui une conversation téléphonique avec Mme Ana Paula dos Santos en signe de solidarité », a indiqué vendredi la présidence dans un communiqué.
José Gama, analyste politique et rédacteur en chef de Clubk, un site d’information en ligne angolais, a déclaré : « On pense qu’il souffrait d’une insuffisance respiratoire. Continuons à prier pour le vieil homme ».
Un média portugais Jornal de Negocios avait précédemment rapporté que les membres de la famille de dos Santos étaient préoccupés par son état de santé car son état était « très grave ».
Selon le rapport, l’ancien président aurait été admis à l’unité de soins intensifs. Mais M. Gama a déclaré que dos Santos, 79 ans, était stable, selon ses sources en Espagne.
Après avoir pris sa retraite et passé les rênes en 2017 au président Lourenço, M. dos Santos est parti pour l’Espagne où il a vécu pendant deux ans et cinq mois, avant de revenir à Luanda l’année dernière.
Il est retourné à Barcelone en mars après un séjour de six mois dans le pays.
En mai, sa fille, Welwitchea, s’est rendue sur les réseaux sociaux pour dissiper les spéculations alimentées par une lettre qui désignait le médecin personnel de l’ex-président comme le seul autorisé à divulguer son état de santé comme « faux ».
La lettre, prétendument signée par l’homme qui a dirigé l’Angola pendant 38 ans, avait également été diffusée par certains médias.