Le président Felix Tshisekedi est pris aux défis à relever pour avoir de nouvelle confiance aux peuples congolais pour être réélu.
Tshisekedi à tout échoué déplore le peuple congolais et la paix qu’il s’est donné comme mission à l’est de la RDC a échoué. Un groupe rebelle ayant des liens présumés avec le Rwanda voisin a affirmé mercredi avoir pris le contrôle d’une ville clé dans la région orientale du Congo touchée par le conflit au milieu de combats intenses, soulevant de nouvelles inquiétudes en matière de sécurité à l’approche de l’élection présidentielle du 20 décembre.
La ville de Mweso, située à environ 100 kilomètres de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, est passée sous le contrôle du groupe rebelle M23 après des jours de combats avec les forces soutenues par le gouvernement, a déclaré Lawrence Kanyuka, porte-parole du groupe.
Les habitants de la région ont déclaré à l’Associated Press avoir été témoins de tirs entre les rebelles et les forces de sécurité. « L’ennemi a réussi à réoccuper Mweso », a déclaré Alain Kamala.
L’AP n’a pas été en mesure de vérifier dans l’immédiat qui contrôlait la ville. L’armée congolaise a confirmé que des combats étaient en cours dans la zone.
Le M23 a pris de l’importance il y a 10 ans lorsque ses combattants ont pris Goma, la plus grande ville de l’est du Congo, à la frontière avec le Rwanda. Il tire son nom d’un accord de paix du 23 mars 2009 qu’il accuse le gouvernement congolais de ne pas mettre en œuvre.
Le président congolais Félix Tshisekedi accuse le Rwanda de déstabiliser le Congo en soutenant les rebelles du M23. Les experts de l’ONU ont établi un lien entre les rebelles et les forces rwandaises. Le Rwanda le nie.
Les combats dans l’est du Congo durent depuis des décennies, alors que plus de 120 groupes se battent pour le pouvoir, les terres et les précieuses ressources minières, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. Mais elle a atteint son apogée fin 2021 lorsque le M23, qui était en grande partie en sommeil, a refait surface et a commencé à conquérir du territoire.
Les rebelles ont déclaré que la dernière série de combats avait commencé après que les forces soutenues par le gouvernement « avaient attaqué des zones densément peuplées et nos positions sur de nombreux axes » et qu’ils « n’hésiteraient pas à protéger la population civile et ses biens ».
Les habitants craignent pour leur sécurité. Tshisekedi, qui cherche à être réélu, a déclaré que les territoires contrôlés par les rebelles pourraient ne pas participer au vote de décembre pour des raisons de sécurité.