Le nom de Hana Kuma, la nouvelle entreprise de l’as de tennis japonaise Naomi Osaka, a soulevé des sourcils en Afrique – car le terme a une signification obscène en swahili.
L’ancien numéro un mondial et quadruple vainqueur du Grand Chelem a annoncé cette semaine qu’elle lançait une plateforme médiatique en partenariat avec la star de la NBA LeBron James.
Hana Kuma signifie « ours fleur » en japonais. Mais en swahili, cela a une signification un peu plus explicite — qu’une femme n’a pas de vagin.
L’utilisation de la phrase a déclenché un brouhaha en ligne au Kenya avec de nombreux utilisateurs appelant Osaka, dont le père est né en Haïti et dont la mère est japonaise, à reconsidérer.
« Si vous conservez le nom #hanakuma, le nom remplacera les nouvelles et les histoires que vous souhaitez partager », a déclaré un utilisateur de Twitter.
« Les Africains de l’Est ne peuvent pas dire cela même à voix basse », a ajouté un autre.
Osaka a déclaré que la plate-forme médiatique lancée avec la société SpringHill de James visait à produire du contenu « axé sur des histoires culturellement spécifiques mais universelles ».
Le swahili, une langue bantoue, est largement utilisé en Afrique subsaharienne et fait partie des 10 langues les plus parlées au monde, avec plus de 200 millions de locuteurs.
Osaka, désormais classé 43e au monde, a tweeté mercredi une réponse voilée à la controverse, disant: « Prières pour tous mes penseurs excessifs. Nous allons le traverser. »
Le tweet d’Osaka, bien que ne mentionnant pas spécifiquement la controverse de Hana Kuma, était accompagné d’un emoji d’un visage pensif.
En 2021, la jeune femme de 24 ans est devenue la sportive la mieux rémunérée au monde avec une fortune de 57 millions de dollars, selon Forbes.
Samedi, elle s’est retirée de Wimbledon pour la deuxième année consécutive, accusant une blessure d’Achille.
L’organisation culturelle des Nations Unies, l’UNESCO, a désigné en 2021 le 7 juillet comme journée mondiale de la langue swahili.