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Vital Kamerhe dit qu’il ne se voit pas comme le prochain 1er ministre de la RDC

Au sortir de son échange dans la soirée du mardi 28 juin avec le président de la République, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe a rassuré de sa détermination de toujours rechercher l’intérêt supérieur de la nation.

Interrogé par la presse présidentielle au sujet de sa probable nomination à la Primature, le président de l’UNC a souligné qu’il est prêt à servir le peuple congolais.

« Quelle que soit l’épreuve qu’on endure, elle doit être en dessous de ce que l’on peut donner à sa patrie, à son peuple (…) Je me vois comme un citoyen prêt à servir son peuple », a dit Vital Kamerhe cité par la presse présidentielle.

Le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a par la même occasion évoqué son plan de sortie de crise qui sous-tend l’option militaire, diplomatique et humanitaire, face à l’insécurité à l’Est du pays.

L’ancien directeur de cabinet du chef de l’État a annoncé un premier contact avec la base à Kinshasa et Bukavu à travers un culte d’action de grâce, à l’occasion de son acquittement.

Le Président de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe, a été reçu le mardi 28 juin par le chef de l’État Félix Tshisekedi, quelques jours après son acquittement par la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

Au sortir de l’audience, l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi a, d’après la presse présidentielle, renouvelé son soutien et sa loyauté au Chef de l’Etat.

« Quelle que soit l’épreuve qu’on endure, elle doit être en-dessous de ce que l’on peut donner à sa patrie, à son peuple », a dit le président de l’UNC.

D’après la même source, Vital Kamerhe a déclaré sa volonté de renforcer le partenariat politique avec le président Tshisekedi dans le cadre de leur coalition Cap pour le Changement (CACH). S’agissant de l’Union sacrée de la nation, il a estimé que cette plateforme politique doit être rédynamisée pour un nouvel élan.

Il a par ailleurs dit avoir appris beaucoup de la prison entre autres : la patience , la résilience et la foi en Dieu. Il pense à ses anciens compagnons de prison dont la situation est insupportable.

Le président de l’UNC a été condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés par le tribunal de grande instance Kinshasa / Gombe. Cette peine a été revue à 13 ans par la Cour d’appel avant que cette même juridiction prononce au final l’acquittement, après l’annulation de son premier verdict par la Cour de cassation qui avait ordonné la réouverture du procès.