Le ministre angolais des Affaires étrangères a démenti jeudi les allégations selon lesquelles il s’était rendu à Barcelone, en Espagne, où l’ancien président José Eduardo dos Santos est hospitalisé pour éteindre le « système de survie » de l’ex-dirigeant.
Ces déclarations interviennent après que Welwicthia dos Santos, la fille de l’ancien président, ait accusé le gouvernement du président João Lourenço de vouloir tuer son père.
Mardi, Welwithcia, dans un audio publié sur les réseaux sociaux, a déclaré que son père était vivant et stable.
« Ils [le gouvernement] essaient de convaincre la famille (…) de demander aux médecins d’éteindre les machines. Moi, en tant que fille, je ne permettrai jamais à personne d’éteindre les machines d’un père vivant, qui a un cœur qui bat normalement ».
L’ancien chef de l’Etat est hospitalisé au Centre Heknon de Barcelone depuis le 23 juin.
« Cette décision appartient à la famille », a déclaré Tete António, le ministre des Affaires étrangères.
S’adressant aux journalistes à l’extérieur de l’hôpital, M. António a également assuré au public angolais que le gouvernement couvrait toutes les dépenses médicales de l’ancien président de 79 ans.
« Nous nous sommes limités à remplir une mission qui nous a été confiée par le président de la République, qui est de venir ici pour connaître l’état de santé du président José Eduardo dos Santos », a déclaré Rádio Nacional de Angola citant M. António en disant.
Il a choisi de ne pas divulguer des détails sur la santé de Dos Santos, ajoutant que c’est la responsabilité de ses médecins.
« Nous sommes des Africains, nous avons une culture qui n’est pas propice à ce type d’hypothèses », a-t-il ajouté.