Le ministère du Commerce de la République démocratique du Congo (RDC) a ordonné l’annulation de 14 prélèvements sur les exportations et les importations et la réduction de 20 autres droits aux frontières dans le but de rendre les échanges plus fluides et d’éliminer les taxes « illégales ».
Le premier producteur de cuivre d’Afrique et premier producteur mondial de cobalt, le Congo est aux prises avec de longues files de camions transportant du métal à ses frontières, que les sociétés minières imputent à la médiocrité des infrastructures et à l’inefficacité des systèmes douaniers.
Cette décision vise à « rationaliser les taxes à l’importation et à l’exportation et à réduire les coûts et les retards », a écrit le ministre du Commerce Jean-Lucien Bussa Tongba dans une lettre au Premier ministre datée du 6 juillet et vue par Reuters mercredi.
Une taxe sur le concentré de cobalt imposée par la province de Lualaba faisait partie des 14 prélèvements qui, selon le ministère du Commerce, devraient être supprimés. La lettre ne précisait pas le tarif.
Alors que 20 taxes seraient réduites, le ministère du Commerce a déclaré que 33 droits – perçus par 14 agences gouvernementales différentes – seraient maintenus au même niveau.
Les réductions d’impôts visent à améliorer la compétitivité de l’économie congolaise et à faire du pays un endroit plus attractif pour faire des affaires, indique la lettre. Les ministères devraient être interdits de créer des droits ou des taxes qui ne se réfèrent pas directement à une loi ou à un décret du Premier ministre, a-t-il déclaré.
Il n’était pas clair quand les réductions d’impôts seraient mises en œuvre. Un porte-parole de l’autorité douanière du Congo n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.